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Elections 2022 : mode d'emploi

févr. 28, 2022
Le millésime 2022 marque une régression supplémentaire dans nos droits de citoyens et de détenteurs légaux d'armes à feu. En effet, le décret imbécile du 30.10.2021 pris par le ministre de l'intérieur entraînera une perte financière pour les tireurs, obligés de se séparer de certaines de leurs armes et ce, sans aucune contrepartie en matière de sécurité publique (*). De fait, les tireurs ayant fait confiance à l'État lors de l'acquisition de ces armes soumises à autorisation et maintenant victimes de cette aberration, peuvent se dire : "les baisés, comptez-vous!". Rien de très valorisant, on en conviendra ...

Mais ce n'est pas tout : un général de gendarmerie a récemment proposé de surclasser en catégorie B (soumises à autorisation) l'ensemble des armes utilisées par les chasseurs (**). On se demande s'il s'agit d'une provocation, ou d'une démonstration d'ignorance crasse de la part de l'intéressé car ce brav' général devrait savoir que les armes classées en catégorie B sont interdites à la chasse ... Ou lors, est-il envisagé (sans naturellement en informer les chasseurs) par une partie de la classe politique, de réduire drastiquement le droit de chasse pourtant issu de la Révolution de 1789, afin de complaire électoralement aux bobos-écolos anti-chasse et anti-armes ? Ceux-là même dont nos collègues d'outre-Rhin disent, à juste titre, qu'ils sont "verts dehors, mais rouges dedans". 

Les attaques contre les armes légalement détenues (celles des maffieux et autres "radicalisés" ne préoccupant guère nos dirigeants) se poursuivent donc à un rythme soutenu, et il est temps de faire comprendre à nos ennemis (***) que nous pouvons répliquer. L'un des moyens à notre disposition est la sanction électorale, tant il est vrai que demander leur avis aux électeurs est parfois risqué (!), cf. le rejet du traité de Lisbonne lors du référendum de 2005. Et, pour mémoire, députés et sénateurs se sont royalement assis sur le résultat du scrutin en ratifiant ce traité. Mépriser ainsi le vote du peuple français en dit long sur la très relative honnêteté intellectuelle de ces élus. 

L'enjeu redevient donc politique et, en ce domaine, il est toujours utile de se référer aux véritables hommes d'État. En France, depuis le début du XXème siècle, seuls G. Clémenceau et Charles de Gaulle méritent ce titre, les autres étant au mieux des hommes politiques, sinon des politiciens voir des politicards (NB : il n'y a plus rien en dessous, dans notre langue).

Avec mon sens habituel de la formule, Clémenceau disait que, en politique : "on succède à des imbéciles et l'on est remplacé par des incapables". Constat plutôt bien vu car intemporel, donc applicable à la situation actuelle de notre pays ... La présidentielle d'avril prochain sera suivie d'élections législatives, autant d'occasions pour les citoyens spoliés que nous sommes de rejeter le personnel politique en place. Comme le ministre de l'Intérieur nous prend visiblement pour des moins que rien, à notre tour de lui renvoyer l'ascenseur en refusant de voter pour tout candidat issu de la formation politique à laquelle il appartient. 

Donc si vous êtes chasseur, tireur ou collectionneur, ne vous abstenez surtout pas mais votez ! Votez pour qui vous voulez, mais votez contre ceux qui piétinent nos libertés : sinon, inutile de vous indigner lors des prochaines restrictions, déjà inscrites dans l'agenda de Bruxelles.

Un rappel, pour la route : la Directive européenne de 1991 préconisait déjà d'interdire la majorité des armes à feu légalement détenues par les particuliers, puis de soumettre le reste à autorisation préalable. Une nouvelle tentative en ce sens a eu lieu en 2012 et l'on peut parier que l'euro technocratie, relayée par la courroie de transmission des soi-disant élites à sa botte, tentera encore de parvenir à ses fins.

Ne venez pas dire ensuite que vous n'étiez pas prévenus !

Bruno MALINGUE
Article issu de www.revue-cibles.fr
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